Les trois soirs qui ont précédé ma première intervention, je suis allée rendre visite à Vauquelin pour mieux faire connaissance et pour visualiser comment nous allions concrètement nous rendre jusqu’à lui – comment nous allions accéder au personnage dans toute sa hauteur élégante et l’occuper littéralement pendant le temps de la performance. Au contraire de plusieurs de mes interventions précédentes, cette série d’actions comporte plusieurs contraintes, comme celle de ne laisser aucune trace et le fait que nous ne pouvons rien accoter sur les monuments. Dare-Dare ayant obtenu l’aval du Bureau d’art public, celui-ci impose certaines règles quant aux paramètres et au déroulement des interventions. Le bon côté de la médaille c’est qu’on ne se fera pas arrêter par la police, ni donner des coups de matraques comme ce fut le cas lors d’une intervention performative (The World is Full of Boxes) à la place rouge à Moscou en juillet 2006.
Merci à Pascaline Knight et Emmanuel Estérez pour leur participation, ainsi qu’à Virginie Jourdain, Helena Martin Franco et Janick Rousseau pour la documentation.
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